Parfois je me demande quelle est l'anthropologie sous-jacente aux affirmations des transhumanistes. J'ai tendance à rejeter l'interprétation littérale de leur propos qui veut que l'homme soit vu comme perfectible et susceptible d'atteindre un jour l'épanouissement complet. Cette vision des choses est assez naïves et bien que certains la défendent certainement, je suis plutôt porté à interpréter les désirs d'améliorations affichés par plus d'un dans une toute autre direction.
Je ne développerai pas ici, pas maintenant, mais mon interprétation met plutôt en avant la méfiance et le dégout vis-à-vis du corps naturel. Je me demande ce qu'il recouvre, ce qui le motive et le justifie. C'est le côté un peu plus noir, voire décadent (cyberpunk) du transhumanisme.
Un exemple dont je voulais parler est cet homme qui s'est fait amputer une main paralysée qui ne voulait pas guérir et qui suscite l'admiration des technophiles. Plutôt morbides, non ?
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